un protocole martyr et une journée mondiale pour les droits des enfants

Ce mercredi 20 novembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, un pas décisif a été franchi pour la reconnaissance d’un enjeu souvent occulté : les climats scolaires. Lors du Comité des Climats Scolaires, une deuxième lecture du protocole martyr sur ce sujet a été menée et adoptée.

Une mobilisation nécessaire pour des écoles protectrices

L’an dernier déjà, l’émotion et la détermination étaient au rendez-vous. Les participants s’étaient unis pour rédiger des textes inédits et interpeller les pays membres des Nations Unies sur l’urgence de garantir un environnement scolaire sain et positif. L’objectif ? Construire une école où les droits fondamentaux de l’enfant ne sont pas seulement une théorie, mais une réalité tangible.

Or, un constat troublant demeure : le mot « école » n’apparaît pas dans la Déclaration des droits de l’enfant. Une omission lourde de sens, alors que c’est précisément dans cet espace que les enfants passent une grande partie de leur vie, parfois dans des conditions inacceptables. Harcèlement, violences psychologiques, discriminations : autant de maux qui sapent les fondements du droit à l’éducation et du bien-être des élèves.

Un protocole pour changer la donne

Face à ce vide juridique, le Comité des Climats Scolaires a initié un travail de fond : la rédaction d’un protocole martyr sur les climats scolaires. Un texte destiné à encadrer et promouvoir des environnements éducatifs respectueux des droits des enfants. Son adoption en deuxième lecture ce jour marque une avancée significative dans cette bataille.

L’adoption de ce protocole n’est pas une fin en soi. Au contraire, elle constitue un appel à l’action pour les années à venir. Les initiateurs du projet invitent toutes les parties prenantes – gouvernements, enseignants, parents et élèves – à s’engager pour faire de ce texte un levier de changement réel.

Les prochaines étapes seront cruciales : faire reconnaître officiellement ce protocole comme protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant par les pays et les Nations Unies.

Car garantir aux enfants un climat scolaire bienveillant, c’est leur offrir bien plus qu’un cadre d’apprentissage : c’est leur assurer un avenir fondé sur le respect, la dignité et la justice.

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